MAC: Mines and Communities

Plans by US, Canada and EU to finance massive copper mine in DRC disregard Congolese government review

Published by MAC on 2007-07-11


Plans by US, Canada and EU to finance massive copper mine in DRC disregard Congolese government review of mining deals

11th July 2007

For immediate release

On July 12, the US government’s Overseas Private Investment Corporation (OPIC) is set to give its backing to mining major Phelps Dodge/Freeport McMoRan for the company’s Tenke Fungurume copper project in the Democratic Republic of Congo (DRC). Other public lenders such as Export Development Canada (EDC) and the European Investment Bank (EIB) are expected to follow suit. These financing plans are proceeding in spite of the fact that the Tenke deal is among 60 contracts currently under review by the Congolese government.

The Tenke project, in which American company Freeport McMoRan (formerly Phelps Dodge) and Canada’s Tenke Mining together hold a majority stake, covers one of the largest copper-cobalt deposits in the world. Alleged irregularities associated with the acquisition and terms of the Tenke contract require careful assessment.

In May, the government of the DRC announced its intention to revisit mining contracts signed over the past decade, during the war and under the transitional government in place until last year’s national elections. The review process, which got underway on June 18, responds to concerns raised in various audits, independent studies and a DRC parliamentary commission report, regarding the fairness and legality of the contracts. Organizations including the World Bank have cited concerns about mining contracts in the Congo, including: a lack of transparency in the negotiation and awarding of deals, undeclared conflicts of interest, the inclusion of ill-defined “management” fees and other questionable payments, a failure to properly assess Congolese assets and contributions to the deals, and the inclusion of disadvantageous terms to the Congolese government.

Although the review could lead to the cancellation or substantial revision of contracts, OPIC, EDC and EIB, are forging ahead with plans to invest hundreds of millions of dollars into the Tenke Fungurume mine. By signaling their interest in the project before the review is complete, these public financial institutions appear to be prejudging the outcomes of the process and sending a message to the Congolese government about the expected results with regard to the Tenke contract. Furthermore, this disregard for the government-initiated review could result in irresponsible investments.

The undersigned organizations demand that external governments respect a meaningful, objective contract review, and that public financial institutions postpone consideration of funding for mining projects in the DRC until the process has concluded. Congo's donors must support the revision of unfavorable contracts because the deals inherited from the war and transition jeopardize the capacity of the democratically elected government to rebuild the country. The United States, Canada and the EU have led the international community in encouraging the new Congolese government to prioritize good governance, transparency and accountability in the mining sector. The public financial institutions of these same countries have a responsibility to support, not undermine, these efforts. Not only should the institutions await the outcome of the review before taking any decisions, but they must ensure that any projects supported comply in full with their own policies and procedures.

While there are no guarantees that the contract review process will address all of the concerns raised about the fairness of mining deals in the DRC or their benefits for the people of Congo, the process should be allowed to proceed unhindered by outside influences and in full transparency. Its conclusions must not be prejudged.

For more information see:

'A fair share for Congo!' www.11.be/fairshare
Southern Africa Resource Watch www.sarwatch.org
Claude Kabemba “Resource Insight Special Edition: Guidelines for the Revision of Mining Contracts in the DRC: The Quest for justice, fairness, transparency and accountability,” (June 2007) in English (http://www.sarwatch.org/publications/guidelines/DRC_english.pdf) and French (http://www.sarwatch.org/publications/guidelines/DRC_french.pdf )

Endorsing organizations:
Avocats Verts, DRC
Les Amis de la Terre, France
Bank Information Center (BIC), US
Bretton Woods Project, UK
Centre d'Etudes pour l'Action Sociale (CEPAS), DRC
Entraide Missionnaire, Canada
Environmental Defense, US
Halifax Initiative Coalition, Canada
La Nouvelle Dynamique Syndicale, DRC
Réseau d'organisation des Droits de l'Homme et d'Education Civique d'Inspiration Chrétienne (RODHECIC), DRC
Rights and Accountability in Development (RAID), UK


Ignorant le processus de révision des contrats miniers entamé par le gouvernement congolais, les Etats-Unis, le Canada et l'Union Européenne s'apprêtent à financer un projet minier de grande envergure en RDC

Pour diffusion immédiate

11 juillet 07

Le 12 juillet, l'Overseas Private Investment Corporation (OPIC), l'agence de garantie des exportations du gouvernement américain, compte apporter sa caution financière au géant minier Phelps Dodge/Freeport McMoRan pour son projet de mine de cuivre de Tenke Fungurume en RDC. On s’attend à ce que d’autres prêteurs publics comme Exportation et Développement Canada (EDC) et la Banque Européen d’Investissement (BEI) s'impliquent également dans ce projet. Ces propositions de financements sont étudiées alors même que le contrat de Tenke fait partie des 60 contrats miniers actuellement en cours de révision par le gouvernement congolais.

Le projet Tenke, dont l’entreprise américaine Freeport McMoRan (autrefois Phelps Dodge) et la société canadienne Tenke Mining sont les actionnaires majoritaires, couvre l'un des plus riches gisements de cobalt et de cuivre vierge au monde. Les présomptions d'irrégularités entachant la conclusion et les clauses du contrat de Tenke appellent un examen scrupuleux de ce dernier.

En mai, le gouvernement de la RDC a annoncé son intention de passer en revue (« revisiter ») les contrats miniers signés pendant la guerre et sous le gouvernement de transition, qui était en place jusqu’aux élections nationales de l’année dernière. Le processus de révision, entamé le 18 juin, répond aux préoccupations concernant l'équité et la légalité des contrats soulevées dans plusieurs audits, études indépendantes, et dans le rapport d’une commission parlementaire congolaise,. Des organisations telles que la Banque mondiale ont exprimé des inquiétudes concernant les contrats miniers en RDC, notamment : le manque de transparence dans la négociation et l’octroi des marchés, les conflits d’intérêt non déclarés, l’inclusion des frais de gestion mal définis et d’autres paiements discutables, un manque d’évaluation appropriée des atouts et des apports congolais aux marchés, et l’inclusion des clauses désavantageuses pour l’Etat congolais.

Alors que l’examen pourrait mener à l’annulation ou la révision substantielle des contrats, l'OPIC, EDC, et la BEI continuent de prévoir des investissements de centaines de millions de dollars dans la mine de Tenke Fungurume. En signalant leur intérêt pour le projet avant même que la révision des contrats soit achevée, ces institutions financières publiques semblent anticiper les résultats du processus et indiquer au gouvernement congolais la décision attendue concernant le contrat de Tenke. De plus, la non prise en compte de la révision initiée par le gouvernement pourrait donner lieu à des investissements irresponsables.

Les organisations soussignées demandent que les gouvernements étrangers respectent le processus de révision des contrats afin qu'il puisse être conduit de manière sérieuse et objective, et que leurs institutions financières publiques suspendent toute considération de financement pour les projets miniers en RDC jusqu’à la fin de ce processus. Les partenaires du Congo doivent soutenir la révision des contrats léonins car les transactions héritées de la guerre et de la transition mettent en danger la capacité du gouvernement démocratiquement élu de reconstruire le pays. Les Etats-Unis, le Canada et l’Union Européenne ont conduit la communauté internationale à encourager le gouvernement congolais à donner la priorité à la bonne gouvernance, la transparence et la responsabilité dans le secteur minier. Les institutions financières publiques de ces mêmes pays devront soutenir, et non pas miner, ces efforts. Elles doivent non seulement attendre l'issue de la révision avant de prendre la moindre décision, mais elles devront en outre s'assurer que chacun des projets soutenu respecte leurs politiques et procédures.

Bien qu’il n’y ait aucune garantie que le processus de révision des contrats traitera de toutes les préoccupations soulevées concernant l’équité des marchés miniers en RDC ou leurs bénéfices à la population congolaise, il doit pouvoir être mené à l'abri des influences externes et dans une transparence totale. Ses conclusions ne devraient pas être préjugées.

Pour davantage d’information, voir :
« Un part équitable pour le Congo » www.11.be/partequitable
Southern Africa Resource Watch www.sarwatch.org

Organisations signataires
Avocats Verts, DRC
Les Amis de la Terre, France
Bank Information Center (BIC), US
Bretton Woods Project, UK
Centre d'Etudes pour l'Action Sociale (CEPAS), DRC
Entraide Missionnaire, Canada
Environmental Defense, US
Halifax Initiative Coalition, Canada
La Nouvelle Dynamique Syndicale, DRC
Réseau d'organisation des Droits de l'Homme et d'Education Civique d'Inspiration Chrétienne (RODHECIC), DRC
Rights and Accountability in Development (RAID), UK

 

 

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