Quebec opposition calls for uranium moratorium - Parti Quebecois demande un moratoire sur l'uranium
Published by MAC on 2009-02-10The Parti Quebecois, Quebec's official opposition party, last in power in 2003, is demanding that the current Charest government adopt a moratorium on uranium exploration and mining in the province
The Parti claims there is no concrete proof that uranium mining and exploration will not have negative impacts on health and the environment, and it raises concerns about their possible impacts, particularly in the areas of Sept-Iles and Mont-Laurier.
Uranium exploration is occurring a few kilometres from Sept-Iles' only source of drinking water, while intensive exploration is being conducted in the Mount Laurier region of the Laurentian Mountains.
Le Parti Québécois demande au gouvernement Charest d'adopter un moratoire sur l'uranium au Québec
2 février 2009
Le Parti Québécois demande au gouvernement Charest d'adopter dans les plus brefs délais un moratoire sur l'exploitation et l'exploration de l'uranium au Québec. « Devant l'absence de preuves concrètes que ces activités n'ont aucun effet sur la santé et l'environnement des populations et compte tenu des inquiétudes que cela soulève, particulièrement dans le secteur de Sept-Îles et de Mont-Laurier, nous demandons un moratoire sur l'exploitation et l'exploration d'uranium au Québec », a déclaré le député de L'Assomption et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'environnement, Scott McKay.
Pour le Parti Québécois, il serait impensable que la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, accepte d'émettre quelque permis que ce soit tant qu'elle n'a pas en main ce qu'il faut pour rassurer les populations. « Si elle a des études sérieuses à rendre publiques, qu'elle le fasse », a-t-il ajouté.
Comme le rappelle la députée de Duplessis, Lorraine Richard, le projet d'exploration d'uranium au lac Kachiwiss dans le secteur de Sept-Îles se trouve à quelques kilomètres seulement de la seule source d'eau potable de la ville. « Les effets directs et indirects de la prospection de l'uranium sur la santé et l'environnement ne sont actuellement pas suffisamment documentés par les experts. Cela ne rassure en rien les citoyens de Sept‑Îles. C'est pour cette raison que j'ai interpellé le gouvernement Charest il y a quelques mois et que j'ai écrit à la ministre Beauchamp récemment afin que son gouvernement agisse et adopte un moratoire », a indiqué Lorraine Richard, soulignant également qu'un autre projet d'exploration a cours à Aguanish en Minganie.
La députée de Duplessis a rappelé que la Direction de la santé publique de la Côte-Nord précisait dans un avis qu'un projet comme l'implantation d'une mine d'uranium ne faisant pas l'objet d'une acceptabilité sociale suffisante doit être sérieusement pris en considération.
L'inquiétude est aussi palpable dans le secteur de la Ville de Mont-Laurier. « Depuis plusieurs mois, on procède à de la prospection intensive dans la région des Hautes-Laurentides et cela soulève des doutes auprès de la population. Or, il faut agir de manière responsable et faire la démonstration que c'est sans danger avant d'aller plus loin », a pour sa part affirmé le député de Labelle, Sylvain Pagé, soulignant que la candidate libérale aux élections de 2007 et 2008 réclamait elle aussi un tel moratoire.
« Au nom du développement durable, la ministre Line Beauchamp doit agir avec diligence et transparence et cela passe d'abord par un moratoire sur l'uranium au Québec », a conclu Scott McKay.